Les émissions mondiales de gaz à effet de serre atteignent des niveaux records, incitant le Programme des Nations Unies pour l’environnement à appeler à une mobilisation mondiale sans précédent pour éviter une catastrophe climatique.
Dans un rapport publié lors de la COP16 à Cali, en Colombie, la Directrice exécutive du PNUE, IngerAndersen, met en garde : « Le moment est venu de faire face à la crise climatique. » Les pays doivent impérativement réduire leurs émissions de 42 % d’ici 2030 et de 57 % d’ici 2035, faute de quoi l’objectif de 1,5 °C fixé par l’Accord de Paris pourrait devenir irréaliste.
Le rapport souligne qu’une augmentation de la température de 3,1 °C est à redouter si des mesures significatives ne sont pas prises rapidement. António Guterres, le Secrétaire général de l’ONU, alerte sur le lien direct entre l’augmentation des émissions et l’intensification des catastrophes climatiques, affirmant que le monde est « sur une corde raide ». À l’approche de la COP29 à Bakou, il est crucial que les gouvernements établissent de nouveaux plans d’action climatique ambitieux, en particulier les grandes économies du G20.
Le rapport met également en avant le potentiel des technologies propres, telles que l’énergie solaire et éolienne, pour réduire significativement les émissions. Des stratégies comme l’amélioration de l’efficacité énergétique et la transition vers des combustibles moins polluants dans les secteurs de l’industrie, des transports et des bâtiments sont essentielles. Pour réussir, une coopération internationale sans précédent est nécessaire, avec un engagement fort en faveur des bénéfices socioéconomiques et environnementaux. L’heure de l’action est venue, sous peine de voir les conséquences du changement climatique devenir irréversibles.