L’association les vagabonds de l’assainissement a officiellement lancé le samedi 03 août dernier, son projet écologique 08 milliards de plantes pour sauver la planète. Ce projet ambitieux, porté par l’humoriste burkinabè Sévérin Yameogo alias Lajaguar, vise par sa contribution, à lutter contre la déforestation et à préserver la planète. Retour sur cette activité de reboisement qui a réuni plusieurs acteurs du monde politique, culturel et social et de divers horizons.
Le reboisement est devenu l’un des enjeux majeurs de la survie et de la protection de l’environnement. Face à la déforestation grandissante qui menace la planète, de nombreuses initiatives voient le jour, dans le but de restaurer les écosystèmes et de préserver la biodiversité. Parmi elles, le projet 8 milliards de plantes pour sauver la planète.
L’initiateur de ce mouvement, Lajaguar, a expliqué que ce nombre découle du fait qu’il y a 08 milliards d’habitants sur la terre, et que si chaque habitant plante un arbre, ce geste, forcément réduira le phénomène du changement climatique. Pour lui, « ce projet est le plus grand reboisement urbain mondial. Notre spécialité c’est de planter les arbres dans les concessions à travers les villes et quartiers. C’est notre façon d’amener la population à adhérer à ce concept, et de la faire contribuer, en lui confiant l’entretien des arbres que nous plantons dans les ménages ».
Pour cette édition, ce sont 350 plantes qui ont été mises sous terre, dans le quartier Balkuy, de l’arrondissement 11 de la ville de Ouagadougou. En plus de cette activité de reboisement, le projet en question a permis la formation de femmes dans le domaine du recyclage des objets plastiques, tels que les pneus usés. Selon Lajaguar, « en initiant cette formation, on s’est dit que si la femme est épanouie, c’est sûr que toute la société sera épanouie, parce que la femme c’est la vie ».
Ces œuvres réalisées par les femmes, ont été présentées au public et par la suite ont été vendues, dans le but de contribuer à la récolte de fonds, pour soutenir un orphelinat de plus de 150 pensionnaires, un autre volet dudit projet.
Bintou Marie Ruth Diallo, la marraine de l’activité, dont la promotion des femmes formées porte le nom, a témoigné sa reconnaissance et a réitéré son
engagement à accompagner et soutenir le projet. De son avis, « beaucoup de gens ne savent pas que ce que nous vivons aujourd’hui au Burkina en termes d’insécurité et cela est dû en partie au changement climatique, du fait qu’il y a maintenant très peu de ressources pour une population grandissante ». Elle a par la suite exhorté les familles bénéficiaires à prendre soin des arbres comme d’un enfant qui doit grandir, qui doit faire partie de la famille et qui doit profiter aux générations futures.
Plusieurs volontaires ont pris part à la séance de plantation d’arbres. Pour une plus grande portée du projet, des ambassadeurs ont été désignés dans chaque quartier des villes du Burkina, et dans plusieurs autres villes des capitales africaines, dans le but de mieux sensibiliser la population et de mobiliser un plus grand nombre de participants.
